De toute évidence, mon père était enfin de retour. Je n'expliquais même pas mon soulagement. Je ne comprenais cependant pas vraiment son comportement ni pourquoi il ne nous avait pas tenu au courant. Même si j'étais censée avoir cours, j'avais préféré ne pas y aller pour voir mon père. Il était chez Kate de toute évidence. Je ne m'y pas longtemps à rejoindre la maison de la belle-mère. J'étais mélangée entre du soulagement et de la colère. Il allait devoir s'expliquer sur la frayeur qu'il nous avait fait à Kate et moi, sans parler de Grand-mère. Arrivant devant la maison, j'ouvrais la portais et vis mon père dans le salon. Sans réfléchir, je m'approchais de lui pour le serrer fort dans mes bras. Papa ! tu m'as tellement fait peur.

J'étais heureuse de revoir mon père. J'avais tellement eu pour pour lui ces derniers jours que toute la pression était entrain de retomber. Je m'étais imaginée tellement de chose. Il s'excusa mais il m'en fallait plus pour lui pardonner. La prochaine fois, appelles au moins Kate. Je t'assure que nous avons vraiment eu peur. Oui, je ne demandais pas la lune, si il n'avait pas le courage de m'appeler, il devait au moins avoir le courage d'appeler sa femme histoire que l'une de nous soit au courant. Desserrant mon étreinte, j'eu un haussement d'épaule. Je vais bien maintenant. Oui, j'étais tout simplement soulagée. Et toi ? Si les conventions et les tournées te fatiguent toujours autant, tu devrais les faires moins longues et intense.

Mon père fini par me promette de faire plus attention la prochaine fois et j'eu simplement un hochement de tête pour lui dire d'accord. Je connaissais assez bien mon père. Je savais que je pouvais lui faire confiance et que la prochaine fois il ferait attention. Il fallait dire que nous étions partie loi avec Kate, allant même demander de l'aide à la police, pour tout dire. Il m'expliqua qu'il était fatigué mais comptait prendre du repos. Cela me fit afficher un sourire rassuré. Je sais que tu aimes cela, Papa, mais je suis certaine que tes fans ne voudraient pas te voir aussi fatigués. Ils préféreraient te voir moins mais en sachant que tu pètes la forme. J'eu un autre sourire. Du coup, pendant ton absence, j'ai dormi quelque fois ici pour tenir compagnie à Kate.

Si j'avais confiance en mon père, je savais aussi qu'il était incroyablement têtu et cela ne servait à rien d'entrer en conflit avec lui pour quelque chose qu'il avait déjà décidé. Il m'expliqua qu'il était heureux de voir que j'étais proche de Kate. J'eu un haussement de sourcils. En même temps, Kate est une femme si formidable. Je l'admirais énormément. Il était la mère que je n'avais jamais eu. Bien entendu, j'avais une mère, mais une mère qui ne s'était jamais occupée de moi. Je ne la considérais pas vraiment comme une mère alors que Kate le devenait de plus en plus pour moi.

Je me sentis rougir et j'eu un sourire léger à la réflexion de mon père. Je savais qu'il venait de me compliment ainsi que Kate et je trouvais que c'était une chose toujours fort agréable. Il me demanda si je voulais faire un truc avec lui et j'eu un sourire en coin malicieux. Serais-tu prêt à défier la reine du laser tag ? Mon et moi n'arrêtions pas de jouer à cela, comme si nous étions encore des gamins. Personnellement, je m'en lassais jamais car c'était un moment que je partageais avec mon père, nous avions une grande complicité et ce moment était vraiment à nous. J'espérais qu'il était partant pour cela, mais je n'avais pas vraiment de doute, je connaissais mine de rien assez bien mon père à ce niveau là et il était encore un gamin dans l'âme.

J’éclatais de rire alors que mon père entrait dans mon jeu. C’est ce que j’adorais avec lui. Il était toujours prêt à rire et à profiter de la vie. Si parfois ce côté gamin pouvait être pénible, pour ma part, j’en étais bien souvent fan. Je le fis partir dans le bureau pour chercher le matériel. Alors que je l’attendais, je regardais autour de moi, j’inspectais le terrain pour être certaine de le surpasser. Merci. Lui dis-je en prenant mon sac. J’enfilais alors ce qu’il fallait pour être prête à jouer. Je chargeais alors mon pistolet à la James Bond en regardant mon père. Ne croyez pas qu’une reine abandonne son trône aussi facilement. Préparez vous à souffrir.

C'est ce que l'on va voir ! Mon père était un bon joueur et je savais qu'il n'allait pas m'être facile de gagner contre mon père. Généralement, nous n'arrêtions pas de nous battre mutuellement. Alors qu'il me demandait si j'étais prête, je lui assénais un coup de fusil sur mon père avec un léger rire. Tu disais ? Et avant qu'il ne réponde, je me mis à courir dans tous l'appartement déterminé à trouver un bon endroit pour une embuscade. J'essayais donc à présent d'arrêter de rire pour me faire plus discrète.

Le jeu avait commencé et comme toujours je ressentais la joie de ses moments complices avec mon père. Je n'avais jamais été complice avec ma mère. Pour être totalement honnête, je ne la considérais pas comme mère. Le seul parent que je considérais avoir c'était mon père et j'étais heureuse de cette proximité que j'avais avec lui. Parcourant l'appartement, j'avais retiré mes chaussures pour avancer à pas de velours. Mon arme factice pointé devant moi, je cherchais mon père. Il avait du se cacher mais je n'arrivais pas encore à le trouver. Avait-il trouver de nouvelles cachettes ? C'était probablement mais je ne comptais pas abandonner facilement.

Alors que j'essayais de me montrer discrète, j'entendis un bruit derrière moi et lorsque je me retournais, je fus face à mon père qui me tira dessus. Bien entendu, avec une fausse arme lumineuse, mais les points de nos plastrons montraient que j'avais été touché. Je voyais mon père jubiler alors qu'il était entrain de prendre la fuite. Ma vengeance allait être forte. Un sourire amusée, je partais dans le sens opposé pour aller me cacher sous l'escalier. Je l'entendais se déplacer et je me forçais à ne pas rire. Alors qu'il était entrain de monter l'escalier, j'avais un angle parfait pour tirer dans le mile ce que je fis sans attendre. Je sortais finalement de ma cachette. Tu ne peux pas lutter face à moi. J'eu un large rire avant de partir en courant.

J'adorais ces moments d'intimité avec mon père. La relation que je partageais avec lui était une chose que je chérissais énormément. Je savais qu'il avait toujours tendance à me maternité un peu, mais je ne lui en voulais pas pour cela. Il avait réussi jusque là à me rendre tellement heureuse. Lorsque ma mère nous avait abandonné, nous étions mal mais nous avions réussi à vivre et être heureux en étant des béquilles mutuelles. J'étais tellement heureuse que mon père ait enfin trouvé le bonheur en compagnie de Kate. Cette femme est extraordinaire, il n'aurait pas pu trouvé mieux pour la compléter. Mais pour l'heure, j'étais entrain de courir dans notre maison tout en rigolant aux éclats. Je finis ma course dans la cuisine, me cachant derrière le frigo. Je sentais mes sens en alerte sursautant presque au bruit brusque du réfrigérateur.