J’avais reçu un sms de Cassidy me demandant si je pouvais venir la voir. C’est sans hésitation que je pris la décision de quitter mes révisions pour aller la voir. Je sentais que quelque chose ne se passait pas bien pour elle. Je ne saurais pas l’expliquer, mais c’est une sorte de pressentiment. Je prend donc la direction de chez elle à l’aide de bus. Je n’avais pas vraiment pris le temps de prendre soin de moi. Les périodes de révision sont vraiment des no man’s land pour moi. Je ne me coiffe pas, je ne me maquille pas et j’enfile des trucs avant tout confortable. Après plusieurs minutes de trajet, je suis non loin de chez elle et je traverse à pied la distance qui nous sépare encore. Une fois devant chez elle, je toque à la porte en espérant qu’il n’y ait rien de grave.

Alors que j'attendais devant Cassidy, j'entendis un entrée et je pris donc cela comme le signe pour ouvrir la porte d'entrée, c'est ce que je fis naturellement. Je refermais ensuite. Tu as de la chance que c'est moi et non un détracté. dis-je avec un rire. En arrivant devant la jeune femme, j'eu un léger choc en voyant le ventre de mon amie. Wahou, je sais que cela fais un moment que l'on ne s'est pas vue à cause de mes études, mais tout le même, je pensais pas que cela faisait aussi longtemps. J'étais à moitié bouche bée et à moitié amusée parce que je voyais. Je m'abaissais pour lui faire une bise avant de m'asseoir à côté de la jeune femme. Comment tu vas ?

Que 17 jours ? Le moment était donc proche et cela n'arrangeait rien à ma surprise. Elle m'expliqua qu'elle allait bien malgré les pieds enflés. Je n'osais imaginer comment on pouvait se sentir à ce stade de la grossesse. Pour ma part, je me sentais clairement pas prête à avoir des enfants. J'étais bien trop à fond dans mes études pour envisager d'avoir ne serait-ce qu'un petit ami, c'est pour vous dire. Cependant, je dois bien reconnaître que la solitude est parfois un peu trop importante. Je vais bien oui. Le message que Cassidy m'avait envoyé m'avait pas mal angoissé et j'espérais vraiment que tout allait bien pour la jeune femme. Ton message me disait qu'il se passait un truc. Tu m'as inquiété. J'espérais que la jeune femme accepte de me tenir informé assez rapidement, je devais avouer que je n'aimais pas du tout ne pas savoir, j'avais dans ce genre de situation une assez grande angoisse.

Elle m'expliqua qu'elle était enceinte de jumeau. Une nouvelle fois, je ne pu m'empêcher d'être surprise par cette nouvelle. Cela explique ce si gros ventre. dis-je dans un large rire. Je repris cependant mon sérieux. Elle m'expliqua qu'elle avait peur vis à vis du bébé et d'autre chose dans le genre. Tu sais, je pense que le père à le droit de savoir. Je fis une pause. Pour moi, je considérais qu'un homme avait toujours le droit de savoir. Après, cela ne veut pas dire que vous ne pourrez pas élever l'enfant toi et Bella. Après tout, il existe des systèmes parentaux à trois. Il suffit de prendre l'exemple de tous les couples recomposés.

J'eu un froncement de sourcil. T'emmener en quoi ? Le père ne voulait pas d'enfant et je trouvais cela triste mais cela n'enlèverait rien à ma vision des choses. Il reste qu'il doit savoir. Tu veux qu'un jour cela se retourne contre toi ? qu'il se serve du fait que tu ne lui es pas dit pour récupérer les enfants ? Cela est déjà arrivé tu sais. Au moins, en lui disant tout, elle s'assurait d'avoir la conscience propre, pas de secret. Si il veut pas s'occuper des gosses c'est sa décision, pas la tienne. Tu vois ce que je veux dire ? Je m'inquiétais pour mon ami et j'espérais qu'elle comprenne le message que je voulais lui faire passer.